Nous voilà rendus à la journée 101 de notre défi sans achats en ligne. Un tiers de l’année déjà. On ne vous mentira pas : ça n’a pas toujours été simple.
Ce qui nous semblait au départ comme un "petit ajustement de nos habitudes" s’est avéré être une véritable remise en question de notre façon de consommer… et parfois de notre patience. Surtout quand on cherche une pièce précise, qu’aucun magasin autour ne l’a, ou qu’il faut appeler trois commerces pour finir par apprendre que ça se trouve uniquement à une heure de route.
Ce qui va bien
D’abord, on remarque qu’on est devenus beaucoup plus intentionnels dans nos achats. On planifie mieux, on réfléchit davantage avant d’acheter, et on redécouvre le plaisir de fouiller dans les commerces locaux. On prend le temps de comparer, de discuter avec les vendeurs. Et surtout, on achète moins. Ce qui, au fond, était un peu le but.
On a aussi vu une baisse nette de nos dépenses. Ce n’est pas magique, mais ne pas avoir l’option de “juste commander quelque chose en deux clics” fait vraiment une différence. On remplace, on répare, on emprunte. Et souvent, on réalise qu’on n’a pas vraiment besoin de ce qu’on croyait nécessaire au départ.
Ce qui est plus difficile
Ce qui reste le plus dur, ce sont les moments où on aurait envie de faciliter la vie. Quand un objet du quotidien casse ou qu’un événement de dernière minute demande quelque chose qu’on ne peut pas trouver en boutique, l’achat en ligne semble être la solution évidente... mais ce n’est plus une option.
Il y a aussi les automatismes à défaire. L’ennui, la fatigue ou même le stress nous donnent parfois encore ce réflexe de "magasiner en ligne pour se changer les idées". On a appris à remarquer ces moments-là… et à les traverser autrement (pas toujours avec succès, mais on essaie).
Où on en est
Pour l’instant, on tient bon. On a failli craquer à quelques reprises, surtout pour des petits trucs anodins (des accessoires de cuisine, une pièce de rechange, un livre...), mais on a trouvé des alternatives.
C’est un défi plus profond qu’on l’imaginait. Ça parle de confort, d’habitudes bien ancrées, de facilité. Mais aussi de valeurs, de ralentissement, et de reprendre un certain contrôle.
On ne sait pas exactement à quoi ressemblera la suite. Ce qui est certain, c’est que chaque jour nous fait réfléchir un peu plus, et qu’on est contents de le faire ensemble.
Ajouter un commentaire
Commentaires